Cette belle idée cartographique de Jules Grandin met en lumière le concept de paréidolie appliquée à la cartographie.
La paréidolie est une sorte d’illusion d’optique qui repose sur l’association d’un stimulus visuel informe et équivoque à un élément clair et identifiable, souvent un visage humain ou une forme animale.
Comment fonctionne la paréidolie ?
Le cerveau organise son environnement en permanence, quitte à convertir les informations reçues de la rétine en éléments connus. Contrairement aux illusions d’optiques qui procèdent des lois universelles de la perception humaine, chacun peut, dans le cas des paréidolies, voir une chose différente. L’Homme a tendance à discerner principalement des visages dès qu’un objet y ressemble. Les inclinations, les prédispositions, la culture de chacun a un impact sur ces « projections ». Les paréidolies relèvent donc de phénomènes cognitifs complexes.
Les pistes neuro-cognitives pour expliquer la paréidolie tiennent de la neurophysiologie de la perception : « On devine plus qu’on ne voit » ainsi que de mécanismes innés de reconnaissance de formes.
Voici quelques paréidolies classiques croisées sur le web:
Les paréidolies du cartographe
Jules Grandin qui est, accessoirement un talentueux cartographe, a eu la bonne idée de collecter autour de lui les cartes qui apparaissent dans tous les objets de son quotidien, que ce soit à travers les formes des nuages, sur une tache de café ou dans du crépi effrité (cliquez sur l’image pour l’agrandir):
Sources : www.laboiteverte.fr
Guillaume Sciaux – Cartographe indépendant.
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